Publié dans Economie

Comité mondial des femmes chefs d’entreprises - Dernière ligne droite pour le GFEM 

Publié le vendredi, 25 avril 2025

A partir de lundi, Antananarivo deviendra l’épicentre du leadership féminin en accueillant pour la première fois le Comité mondial des femmes chefs d’entreprises (FCEM). Ce rendez-vous international, organisé par le Groupement des femmes entrepreneures de Madagascar (GFEM), est présenté comme un moment historique pour le pays et pour l’ensemble du continent africain. « C’est un honneur et une immense responsabilité de recevoir ce Comité chez nous », confie Fanja Razakaboana, présidente du GFEM. 

Sous le thème « Vers une économie résiliente et inclusive », les participantes venues du Maroc, d’Egypte, de Turquie, de France, d’Allemagne ou encore de Guinée équatoriale, prendront part à trois jours de conférences, d’ateliers et de rencontres professionnelles axés sur la coopération entre les réseaux du Nord et du Sud. Ce forum ne se limitera pas aux discours. A cet effet, il donnera également vie à un véritable espace d’actions où le réseautage, la transmission d’expériences et le développement de projets concrets seront au cœur des échanges. Ainsi, le Novotel Convention & Spa vibrera au rythme d’une atmosphère cosmopolite, entre valorisation de l’artisanat local, gastronomie et débats inspirants.

Voix des cheffes

Bien plus qu’un événement ponctuel, ce Comité ambitionne d’impulser une dynamique durable pour l’économie locale. Pour ce faire, le GFEM mise sur la création d’un écosystème favorable aux femmes entrepreneures, capable d’attirer des investissements responsables, de former les talents de demain et de faire rayonner la voix des cheffes d’entreprises malagasy à l’échelle internationale. « Le Comité mondial des femmes chefs d’entreprises est un point de départ. L’essentiel commence ici », affirme une porte-parole du comité d’organisation. La réussite de cet événement repose sur une mobilisation collective inédite, réunissant de grands partenaires institutionnels comme la Banque mondiale, l’Union européenne, ou encore la Mairie d’Antananarivo. De nombreuses entreprises et associations locales apportent également leur soutien, à l’image de Yas Madagascar qui a fait de l’égalité des genres sa politique d’entreprise. Sans parler de la qualité des panels ou encore les initiatives de « networking ». En conjuguant engagement local et ouverture internationale, le FCEM 2025 s’impose ainsi comme un symbole d’espoir et de transformation. Autant dire que Madagascar, le temps de quelques jours, devient le théâtre d’une ambition : celle d’un avenir plus équitable, construit par et pour les femmes.

Fil infos

  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

A bout portant

AutoDiff